MON CAHIER DU CONSEIL MUNICIPAL DE SAINT LOUP SUR SEMOUSE
 
Accueil
 
Agenda
 
Le conseil
 
Sondage
 
Forum
 
Histoire de Saint Loup
 
Des sites sur Saint Loup

Ecrire

Partenaire



Accueil>Histoire Saint Loup>Sommaire> L'église

L'église

Remonter ] Le cimetière ]


D'après l’état du Diocèse de Besançon au 1er Janvier 1855, une église existait à Saint- Loup dès le 7ème siècle, temps où on en comptait seulement huit sur tout le territoire du département de la Haute-Saône, dans un rayon peu étendu : Luxeuil, Fontaine, Annegray, Faverney, Lure, Noroy l’Archevêque, Saint Loup et Saint Martin (Faucogney). Cette vieille église fut reconstruite au XIV° siècle. La tradition a conservé à ce sujet la légende que voici : Un architecte nommé BREUILLARD revenant de Conflans à Saint Loup la nuit, fut attaqué par des malfaiteurs près du confluent de la Sémouse et de la Combeauté. Croyant sa dernière heure arrivée, il invoqua le ciel, faisant voeu de réédifier l’église de Saint Loup, qui tombait en vétusté si la Grâce Divine le délivrait du danger où il se trouvait. A l’instant même les malfaiteurs s’enfuirent et le pieux architecte BREUILLARD put, sain et sauf, regagner Saint Loup. La légende dit que, fidèle à son voeu, il construisit à ses frais le choeur de l’église, et que de plus, il contribua de ses deniers à la construction de la nef et de la tour. La tradition ajoute que les habitants de Saint-Loup, voulant perpétuer la mémoire de ce bienfaiteur de la paroisse, avaient fait placer sa statuette au frontispice de l’église, et que cette statuette a été renfermée, ainsi que d’autres, dans le tombeau d’autel de l’église actuelle. Ce dernier fait pourrait être facilement vérifié. Il n’en est pas de même du. fonds de la légende que nous venons de rapporter !

La construction du XIV° siècle a été remplacée à son tour en 1789, sur le même terrain, par l’église actuelle, dont on loue la belle exécution et la gracieuse légèreté. Dans cette église se voient plusieurs peintures qui passent pour avoir un certain mérite artistique notamment deux tableaux qui représentent, l’un le Père Eternel, l’autre, l’Institution du rosaire. On remarque également une "Vierge écrasant le serpent " ... Une "Adoration des Mages" ... et une "Résurrection".

On trouve dans les archives communales, l’acte ci-dessous transcrit

L’an mil sept cent quatre vingt cinq, le vingt six octobre après plusieurs délibérations qui constataient l’insuffisance de l’église paroissiale actuelle de Saint Loup, à raison de la population croissante de la paroisse, et la nécessité d’en construire une plus vaste, Arrêt du Conseil d’Etat du Roi du mois de septembre 1781, qui dispense les paroissiens des formalités établies par les règlements pour semblables constructions, toutes choses préparées, messe solennelle du Saint-Esprit célébrés en présence d’un grand concours de fidèles. La première pierre, bénite par nous, curé du lieu soussigné avec les cérémonies prescrites, a été posée par M.Claude Joseph GOUX, seigneur de Velquindry, Ruaux et autres lieux, ancien Bâtonnier des avocats de Franche-Comté, et par une Demoiselle Anne, Catherine Bouly, l’aînée, soussignée ; et en présence de Messieurs Jean-Baptiste DEMANDRE, Docteur en théologie, curé de Saint-Pierre de Besançon, Nicolas Joseph POIROT, Pierre Joseph LONGEVY, chanoine régulier de l’ancien institut d’Hérival, tous prêtres dudit lieu Jean-François GOUX, Seigneur de Ruaux et d’autres lieux, Jean Baptiste BOULY et Pierre BOULY, avocats au Parlement, Claude Joseph DEMANDRE, maître de Forges, Louis Charles BARRIER, prévôt général de la maréchaussée du Comté de Bourgogne, Lieutenant-Colonel de cavalerie, chevalier de l’Ordre Royal et militaire de Saint-Louis, Pierre ARBEY, lieutenant de cavalerie, chevalier du même ordre, Madame Marie Française GOUX, épouse de Monsieur Claude

Joseph de BUYER, maître de camp de cavalerie, inspecteur général de la

maréchaussée, chevalier du même ordre, Demoiselles Eulalie BOULY, Thérèse BoULY, Marguerite BOULY, tous témoins soussignés.

L’inscription latine gravée sur une plaque de plomb attachée à la première pierre est en ces termes, ci-dessous traduits :

" Furent présents à la pose de la première pierre d’une nouvelle église de Saint Loup, élevée aux frais des paroissiens et destinée à remplacer l’ancien édifice datant du IX° siècle :

1 - Claude Joseph GOUX, Seigneur de VELQUINDRY, Ruaux et autres lieux, ancien bâtonnier des avocats de Franche-Comté,

2 - Demoiselle Anne Catherine BOULY

3- Claude Joseph DEMANDRE, Maître de Forges

XXVI octobre NDCCLXXXV (26 octobre 1785)

En 1808, on pose à l’église des persiennes pour protéger les cloches et l’horloge des intempéries ; en octobre 1859, une horloge à 4 cadrans d’un mouvement de trente heures, et d’un poids de 500 kgs est installée au clocher. Cette horloge a été construite par le sieur AUBERT Joseph, horloger à Saint Loup. C’est son mouvement qui règle notre vie actuelle, et qui a été électrifié par la maison PAGET de Morez, en 1934. Les cloches ont été fondues en 1808 et le 14.7.1839 par un fondeur vosgien, le sieur GOUSSEL de Blevaincourt. La plus grosse pèse 1500 kgs, la moyenne 907 kgs. Elles ont été mises en place le 15 Octobre 1839. L’église a été rénovée et modernisée en 1953, sur l’initiative de M. l’Abbé Antoine BALLOT, Curé-Doyen.

[SOMMAIRE]                [PAGE SUIVANTE]

 

 

 

 

 

 

 
Copyright © 2004 - Michel Leroy - Tous droits réservés. [Design by : Speedy-Diz]