Monsieur le Ministre d'Etat,
Les députés de la majorité
et la majorité des français savent qu'ils
peuvent compter sur votre détermination
pour que les zones de non droit de
certaines villes retrouvent leur quiétude.
Vous nous l'avez encore démontré mercredi
22 Juin à la séance des questions à
l'Assemblée nationale.
Dans ma circonscription.
Saint Loup sur Semouse. petite ville de 4
500 habitants vit un enfer depuis le mois
de Mars 2005. Plus de dix voitures ont été
incendiées, de nombreux autres dégâts sont
à déplorer dans les écoles, à la DDE, ...
vol d'ordinateurs, vol d'armes chez un
particulier à l'occasion d'un cambriolage,
...
Dans la nuit de mardi à
mercredi, les voyous ont volé un véhicule
dans une commune voisine pour défoncer la
porte du garage communal et tout
simplement y incendier la voiture de
police municipale. Le local est situé en
plein centre ville, sous la salle des
fêtes et sous les bureaux de la Communauté
de communes. Heureusement, la compétence
des pompiers a permis d'éviter le pire.
Les auteurs sont connus,
les gendarmes font leur travail, mais non
seulement les exactions continuent, elles
s'amplifient ! De nombreux habitants ont
peur. La communauté d'origine étrangère,
en grande partie marocaine, très fortement
implantée dans cette petite ville de
tradition ouvrière, est également la
victime des agissements d'un petit nombre
d'individus. L'ensemble de la population
de Saint-Loup attend le rétablissement de
l'ordre républicain, et de la sécurité des
personnes et des biens.
Le Préfet et le Sous
Préfet de l'arrondissement prennent en
main l'affaire.
Ce Lundi 27 juin à 16
heures 30, nous organisons ensemble une
réunion sur place avec le Maire, la
Gendarmerie, le Président de l'association
des marocains, ...
Etant donné la gravité de
la situation, je fais appel à votre
compétence et à votre énergie pour nous
aider à faire revenir le calme à Saint
Loup sur Semouse.
En vous remerciant par
avance de l'intérêt que vous voudrez bien
porter à ma démarche, je vous .prie de
croire, Monsieur le .Ministre d'Etat, en
l'assurance de ma très haute
considération.
Michel RAISON