Saint Loup respirait à
peine après les 15 pestes qui désolèrent le
X° siècle et les calamités qui affligèrent
le commencement du XI° siècle, au point que
l’agriculture était interrompue et qu’on se
nourrissait d’herbes sauvages et quelquefois
de cadavres infects.
Saint-Loup ne put
échapper également à la peste qui, dès l'an
1635, vint désoler le pays. A mesure que la
maladie faisait des ravages, les habitants
établirent, sur les hauteurs du Plain
Chanois (près de Bouligney) où existent des
sources salubres, un vaste enclos pour y
transporter les malades. Ce lieu a conservé
le nom de "pestiférés"…On trouve d'ailleurs
encore actuellement des pierres portant
l’année 1635, au bord de vastes entonnoirs.
Pour apaiser la colère de Dieu, les
habitants firent le voeu solennel de
célébrer chaque année la fête de Saint
Sébastien, avec procession. Cette solennité
se pratique encore religieusement
aujourd'hui.